100 000 Entrepreneurs


100 000 entrepreneurs est une association d’intérêt général, qui mène en étroite collaboration avec l’éducation nationale des actions visant à transmettre la culture d’entreprendre aux jeunes.

100 000 entrepreneurs c’est aussi, en l’espace de 3 ans, 1 000 interventions, 3 000 entrepreneurs et 1 000 profs impliqués, et 30 000 jeunes sensibilisés.

En pratique, lorsqu’on fait partie du programme, on est sollicité une petite demie-journée par an pour aller échanger avec des élèves.

Les objectifs ?
Faire comprendre qu’entreprendre c’est accessible à tous dès lors que l’idée est viable et motivée, mais que ça n’est malgré tout pas facile, et qu’il est important d’avoir des diplômes et des compétences pour être crédible dans son projet. Pour autant, il faut aussi démystifier l’échec et ne surtout pas tomber dans le prosélytisme (entreprendre c’est BIENNNNNNNNNNN, être salarié c’est MALLLLLLLLLLLLL).

Et en pratique ?
J’étais donc cet après-midi au collège Georges Courteline (pour info, c’est un romancier et dramaturge français — merci Wikipedia) dans le 12ème pour rencontrer lors d’un forum une trentaine de collégiens.

Je me suis sentie à la fois replongée dans “mes années collège” (ouais trop bien, l’époque des premières boums, de l’acnée, des premiers slows sur Scorpions et du duvet de moustache que les garçons ne rasent pas encore) et en même j’ai pris un bon coup de vieux en me rendant compte que j’avais à peu près (on ne demande pas son age à une femme) 2 fois leur age (grave lol, je kiffe pas du tout, mdr).

Mais c’était assez rigolo (parfois surprenant) comme échange : je les ai trouvés pour certains très mûrs, très pertinents, très directs aussi, certains (une minorité :-)) ne cachaient par leur ennui, d’autres étaient manifestement très blagueurs (”Plus tard ? je voudrais être ninja….triple gloussement lol mdr”).

A la lumière des questions ou réflexions de certains (oh la vieille) les comportements de quelques stagiaires que nous avons pu voir s’expliquent mieux: “vous ne vous payez pas encore !!”, “vous travaillez 70 heures par semaine ???”, “moi je ne veux pas un travail trop dur”, “finalement je veux pas être archi d’intérieur, j’aime pas prendre le métro”.

Mais tout ça c’est plus pour l’anecdote, heureusement la plupart d’entre eux étaient à l’écoute, posaient des questions, s’impliquaient et interagissaient de la bonne façon.

Alors toi, oui toi, qui es entrepreneur, file t’inscrire au programme derechef (c’est du vieux français, pour compenser le langage de djeuns employé plus haut) pour qu’au moins ces jeunes sachent qu’entreprendre c’est certes difficile, mais c’est aussi super ultra trop top cool de la balle, et que surtout tu n’es pas obligé d’être Mark Zuckerberg, Bill Gates, Steve Jobs ou M. Google (j’adore, personne ne connait son nom) pour entreprendre.

Lily à 100 000 Entrepreneurs

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