La création : proposition de parts


Ayant “identifié” des associé(e)s potentiel(le)s, il me fallait ensuite aborder les questions “pécuniaires” et pénibles rapidement, afin de s’assurer que tout le monde était sur la même longueur d’onde.

En effet, chat échaudé craint l’eau froide, l’eau chaude et même la pluie : la première jeune femme que j’avais identifiée pour m’accompagner sur le projet  avait légèrement “refroidi mes ardeurs” d’entrepreneuriat “au mérite”.
Après m’avoir dit que toutes façons, en tant qu’ancienne banquière j’allais essayer de l’arnaquer, c’est vrai que je ne savais pas trop par quel bout prendre la discussion.

Au grand dam de mon cher et tendre, qui estimait que du coup je ne valorisais pas mon apport d’une projet “clés en main” pour celle/celui qui déciderait de m’accompagner; je décidais donc de faire tout çà “au plus juste”, en valorisant de façon très objective et au même “prix” le temps de chacun, les apports “en pratique” (j’évite soigneusement les termes d’apport en nature ou en industrie, qui ont une signification très précise dans la création de société), et les apports en numéraire.

Malgré cette proposition, très honnête selon moi, (mais bon, ca reste une affaire de perception), la jeune femme en question essayait de dealer plus de parts sans amener de numéraire (ce qui n’est pas possible par construction!), puis finalement passait son tour, à mon grand soulagement je dois le dire.

Heureusement pour moi, et pour Lily (:-)), très rapidement l’amie de mon mari, et mon associée actuelle, marquait son accord sur ma proposition, comprenant et appréciant la démarche.

Concernant mes autres associés, je souhaitais les intéresser au capital pour des raisons diverses et variées, sans pour autant les obliger à amener des sommes qui pourraient être trop importantes pour des déjà-entrepreneurs qui se serrent la ceinture depuis 3 ans.
J’ai donc décidé de limiter le capital social, pas trop faible non plus pour rester sérieux par rapport à nos différents partenaires, et d’affecter le reliquat au compte courant associés.

Quant à l’optimisation fiscale de l’investissement dans une SARL, il est trop tard pour que je m’etende dessus ce soir..:-)

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