#G20YESMX, Debrief


De retour du G20 YES à Mexico

Alors comment dire, j’avais prévu de faire un debrief par jour, mais j’étais un peu trop ambitieuse (ou inconsciente, au choix).

Du coup c’est un debrief à froid (au sens figuré comme au sens propre)…

La sommet a commencé et terminé de façon assez solennelle et impressionnante, au son des trompettes mexicaines.
Les sujets qui seront abordés au G20/B20 de Los Cabos dans 2 semaines ont été évoqués, et sans surprise il s’agit de la crise, la volatilité, les risques systémiques, le chômage, l’innovation, le prix des matières premières.
Le point crucial de la croissance et du chomage chez les jeunes a été au coeur des conférences et des tables rondes (75 millions de jeunes cherchent un job, soit 4 millions de plus qu’en 2007), et la relation avec l’entrepreneuriat est évidente puisque ces vingt dernières années, 88% des emplois en France ont été créés par des entrepreneurs.
Nous avons pu découvrir des entrepreneurs éclectiques et venant de tous horizons, témoignant de leurs expériences respectives, et notamment Cristina Pineda, fondatrice de “Pineda et Covalin“, une success story à la mexicaine.
Nous avons travaillé sur les sujets de la promotion de l’entrepreneuriat, le financement, et l’ecosystème, qui sont des sujets qui sont critiques en France, mais pas que.
Et mon coup de coeur des 3 jours : la présentation de Daniel Isenberg, directeur du Babson Entrepreneurship Ecosystem Project, professeur, entrepreneur, investisseur, et surtout brillantissime et ultra intéressant.

En parallèle de celà, nous avons pu rencontrer la chambre de commerce Franco-Mexicaine lors d’un apéro dans un petit bouchon lyonnais au Mexique, nous avons eu la chance de diner au Musée de l’Economie, lieu magnifique au coeur de la ville, et nous avons été reçus à “Los Pinos”, l’Elysée local, par le président Calderon.

Et évidemment, on est sortis un peu : un petit tour de bateau à Xochimilco, une découverte de la vie nocturne Mexicaine, sans oublier la degustation des spécialités locales (la margarita principalement hein, j’avais déjà goûté les sauterelles grillées lors de mon séjour précédent au Mexique).

Bref, un accueil formidable de la part de nos confrères mexicains, et une super expérience de partage avant tout.
Les échanges au sein de la délégation française et avec les autres délégations ont été enrichissants et intéressants, et constater le dynamisme et l’état d’esprit positif qui animent unanimement les entrepreneurs, quel que soit leur domaine et quelle que soit leur origine, est un vrai coup de boost et d’espoir pour l’avenir.

Point d’orgue de ce sommet, le communiqué officiel à télécharger ou à lire ci-dessous !

COMMUNIQUÉ OFFICIEL DU G20 DES JEUNES ENTREPRENEURS 2012 A MEXICO

L’entrepreneuriat des jeunes pour l’emploi et la croissance

L’Alliance G20 des jeunes entrepreneurs (YEA, Young Entrepreneur Alliance) est un réseau global de jeunes entrepreneurs et d’organisations qui les soutiennent. Dans le cadre du Sommet du G20 à Los Cabos, au Mexique, plus de 400 jeunes entrepreneurs venus des pays du G20 et d’Amérique latine se sont réunis à Mexico du 2 au 5 juin 2012.

Nos discussions ont permis de mettre en exergue le rôle important que nous, jeunes entrepreneurs, pouvons assumer pour répondre aux priorités énoncées par les dirigeants du G20 à leur Sommet de Los Cabos. À l’occasion du Sommet de Mexico (Sommet G20 des Jeunes entrepreneurs, SJE G20) nous exhortons les dirigeants du G20 à mettre en place un partenariat et à prendre une série de mesures :

Nous, membres de l’Alliance G20 des jeunes, nous réunissons alors que le monde est durement touché par une vague de chômage, qui frappe plus particulièrement les jeunes. Dans le monde, plus de 75 millions de jeunes sont sans emploi, un chiffre qui augmente chaque année. Agir sur ce front est essentiel pour la croissance économique et le développement, ainsi que pour la cohésion sociale et la stabilité de nos sociétés. Il est fondamental d’encourager les espoirs et les rêves de la nouvelle génération dont dépend notre avenir. À cette fin, nous devons accorder une priorité absolue à l’entrepreneuriat des jeunes car là est la clé de la création d’emploi et de la croissance.

Nos recommandations se fondent sur deux ans de dialogue entre jeunes entrepreneurs des pays du G20 et notre engagement formulé dans la « Déclaration de l’entrepreneur » faite à Nice en 2011. Elles sont également le reflet de l’expérience acquise par les organisations membres de l’Alliance au cours de dizaines d’années d’existence et de celle des milliers d’entrepreneurs qu’elles représentent. Elles bénéficient en outre de l’éclairage des vastes études exhaustives menées en coopération avec nos partenaires1 et, plus important encore, des retours des centaines de jeunes entrepreneurs réunis à Mexico. Ces sources nous ont permis de définir plusieurs mesures pour stimuler la croissance entrepreneuriale et la création d’emplois pour les jeunes :

• créer un continuum de sources de financement traditionnelles et innovantes avec des mécanismes d’incitation à toutes les étapes du développement de l’entreprise ;

• améliorer l’accès à des informations simplifiées et offrir aux jeunes entreprises un soutien intégré par le biais d’infrastructures solides de partage des connaissances et compétences ;

• promouvoir un environnement collaboratif entre les secteurs public et privé, la société civile et les universités, qui permette aux jeunes entrepreneurs de se lancer, de se développer, de se former et d’avoir une seconde chance dans les affaires, au sein de leurs pays respectifs et à l’international ;

• alléger les contraintes fiscales et règlementaires pesant sur le lancement et les premières années d’activité afin d’atténuer les coûts et de multiplier les gains d’efficience ;

• favoriser une solide culture entrepreneuriale par la promotion, la formation et la sensibilisation à l’entrepreneuriat.

Nous demandons aux dirigeants du G20 de reconnaître dans leur communiqué le rôle de l’entrepreneuriat des jeunes comme facteur de croissance économique, d’innovation, de création d’emplois et de cohésion sociale. Nous leur demandons également d’entamer un dialogue avec les jeunes entrepreneurs afin d’avancer dans ces domaines et de mieux nous connaître.

Nous, Alliance G20 des jeunes entrepreneurs, sommes en mesure et désireux de contribuer à ces progrès et de collaborer avec les gouvernements afin de garantir que les jeunes entrepreneurs et leurs entreprises s’affirment comme les architectes du XXIe siècle.

À PROPOS DU SOMMET G20 DES JEUNES ENTREPRENEURS

Cette édition 2012 du Sommet G20 des jeunes entrepreneurs s’appuie sur le dialogue initié à Stresa, en Italie (lors du G8) et poursuivi lors des sommets du G20 de Toronto (Canada), d’Incheon (Corée du Sud) et de Nice (France). Les discussions de Mexico ont permis d’élaborer des plans d’action concrets à l’attention des dirigeants du G20 qui se réuniront les 17 et 18 juin 2012. Ceux-ci ont pour objectif de libérer la capacité de la prochaine génération d’entrepreneurs à piloter la rénovation socio-économique dont tous les pays du G20 ont besoin pour sortir de la crise financière.

1 Les délibérations de l’Alliance G20 des jeunes entrepreneurs se fondent sur nos discussions avec le groupe d’étude G20/G8 et les pratiques globales d’Ernst & Young et de McKinsey & Company.

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